L’assainissement collectif, qu’est-ce que c’est ?
L’assainissement collectif est un service qui peut être proposé dans les zones où l’habitat est suffisamment concentré. Après usage, les eaux usées rejetées (toilettes, douche, cuisine, …) sont directement envoyées dans un réseau de collecte partagé par l’ensemble des usagers du service. Les eaux usées collectées arrivent ensuite sur une station d’épuration pour traiter la pollution.
La collecte, comment ça marche ?
Afin d’acheminer les eaux usées jusqu’à la station, une légère pente est donnée aux canalisations. Dans ce cas, on parle de réseau gravitaire. Dans certains cas, lorsque le terrain est accidenté ou que la distance devient trop importante, un ouvrage équipé de pompe relève les eaux usées d’un point bas vers un point haut. Les eaux pompées sont alors sous pression. On parle alors de réseau de refoulement. Note : pour ne pas boucher les canalisations ou les pompes existantes, il est interdit de rejeter dans le réseau les lingettes, protections hygiéniques et autres papiers même si la mention « biodégradable » est inscrite.
Le traitement des eaux usées
Le principe général de fonctionnement de la station d’épuration repose sur le développement de bactéries épuratrices. Pour se développer, ces dernières vont se nourrir de la pollution contenue dans les eaux usées. Lorsque l’eau traitée est suffisamment épurée, elle est alors rejetée en rivière ou infiltrée lentement par le sol. Note : pour ne pas empoisonner les bactéries épuratrices, il est interdit de rejeter dans le réseau les médicaments, les huiles de vidanges ou de fritures, des produits d’entretien…
Le patrimoine
Il existe 20 stations d’épuration sur le territoire du syndicat dont les procédés épuratoires sont très variés. Ces derniers vont des plus rustiques (lagunage de Normanville) aux plus performants (boues activées d’Yvetot) les capacités de traitement de ses stations sont également très hétérogènes et vont de 60 équivalents-habitants à 22 000 équivalents-habitants. Sur le réseau, 41 postes de relevages/refoulements existent ainsi que 4 aéro-éjecteurs. Le réseau comprend environ 200 km de canalisations gravitaires et environ 40 km de canalisations de refoulement.